02 oct 2020

Sortir de l’hiver…drôle d’idée en plein septembre.

Et pourtant c’est bien ça, retrouver branches où se poser, s’ébrouer les plumes, engourdis de cette saison morte qui n’en finirait pas si….

S’il n’y avait comme une urgence, un irrépressible besoin, quelque chose d’impérieux.

Et, comme un givre persistant ce masque qui assombrit les voix, et nous ferait scaphandriers hésitants si n’était la lueur des regards.

Patauger un peu dans les méandres d’un son à retrouver, d’un espace nouveau ; tout braver, même la clef absente (grand merci à toi Isabelle).

Retrouver les gestes, la chaleur des voix, son pupitre, les pupitres, notre cheffe….. Être à nouveau ce bruissement ténu qui fait les saisons plus belles et le froid moins mordant.

H.C.C.

 

Getting out of winter… funny idea in the middle of September.
And yet this is it, to find branches where to rest, to dazzle the feathers, numb of this dead season that would not end if….
If there were no such thing as an emergency, an irrepressible need, something compelling.
And, like a persistent frost, this mask that darkens the voices, and would make us hesitant divers if not the glare of the eyes.
Wade a little in the meanders of a sound to find, of a new space; all brave, even the missing key (big thanks to you Isabelle).
Recover the gestures, the warmth of the voices, his desk, the desks, our head….. to be again that faint rustle that makes the seasons more beautiful and the cold less biting.

 

H.C.C.